La mort fait partie de la vie. Alors oui pour celui ou celle qui s’en va. Mais pour celles et ceux qui restent un processus se met en place. Et chacun vivra la douleur à sa manière. Il y a aura deuil s’il y a eu attachement.
Différentes pertes
- une personne : à ce moment plus rien d’autre n’a d’importance cela prend toute la place et le “jamais plus” prend sens ;
- un animal de compagnie : il y a attachement donc deuil ;
- la séparation : c’est le deuil d’une vie de couple ; d’une maison, d’une ville, d’un pays, d’un travail que l’on quitte ; d’un enfant qui quitte le nid ;
- le deuil anticipé : d’une personne qui n’est plus celle qu’elle était à cause d’une longue maladie, de la perte de mémoire. Dans ces cas certaines phases du deuil auront déjà été franchies avant.
Les étapes qui contribuent à la cicatrisation de la blessure émotionnelle induite
- le choc : le monde s’écroule ;
- le déni émotionnel : dans les jours qui suivent on ne réalise pas encore ;
- la protestation : ce sera la colère contre les médecins, certaines personnes de l’entourage voire soi-même ;
- la tristesse et le chagrin : s’accompagnent souvent de regrets voire de culpabilité qui amplifient l’émotion ;
- l’acceptation intellectuelle : les émotions sont sorties, l’endeuillé commence à accepter que plus rien ne sera comme avant ;
- l’acceptation globale : la douleur s’estompe, la personne réalise que c’est inéluctable;
- les nouveaux attachements : l’énergie de vie est revenue . Il devient possible de pardonner à celui qui est parti et aussi de se pardonner à soi-même si besoin. Les nouveaux attachements deviennent possibles.
Il est important de passer par ces phases avant d’avoir de nouveaux attachements.
Des situations particulières
- enfant mort-né : l’attachement et les projets ont existé. Le nommer, passer un moment avec lui, l’observer, lui parler sont autant de possibilités offertes pour aider. Un rituel funéraire est aussi proposé.
- “deuil blanc” en cas de sénilité ou Alzheimer : la personne physique est encore là. Ici ce sera donc le deuil de la relation verbale et donc de la possibilité de communiquer. Il induit plusieurs deuils :
- deuil de la personne d’avant,
- deuil du rôle : l’enfant devient le parent,
- deuil de la normalité : on réapprend à connaître la personne,
- perte de la possibilité de prévoir le futur.
- avortement : une bonne écoute et donc la possibilité de parler de ses ressentis est nécessaire.
- jumeau perdu : quand on l’apprend, il est toujours possible de le nommer, lui parler, lui écrire.
- le disparu : tant que l’espoir persiste le deuil ne peut commencer, il sera donc nécessaire à un moment de s’investir dans le ici et maintenant.
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Le deuil pour l’enfant : dans le temps le deuil se passait à la maison et en famille. L’enfant était donc inclus dans le processus. Aujourd’hui tout est fait “ailleurs” et la vie reprend son cours. Cependant, l’enfant a besoin de savoir, de voir, de comprendre, d’être avec pour réussir lui aussi à faire son chemin.
Comment prendre soin de soi : se considérer comme une personne convalescente sans culpabilité. Se reposer et éviter de faire ce qui n’est pas urgent. Accepter l’aide des autres pour les tâches quotidiennes, poser les questions qui nous viennent (circonstances de la mort), donner de l’importance aux rites (enterrement, crémation…), partager ce qu’on ressent sont autant d’outils qui aident à traverser ces moments intenses.
Si on s’aperçoit que le rituel n’était pas représentatif de la personne décédée, rien n’empêche de renouveler un nouveau moment plus tard.
Que va apporter l’hypnose dans ce processus ?
Je vous proposerai des exercices permettant de faciliter le cheminement du deuil. Cela prendra en compte, en fonction de chacun, les regrets, la culpabilité, la colère. J’y associerai de la visualisation pour retrouver la paix intérieure. Et, enfin j’ajouterai la “permission” de continuer.
Les propositions seront adaptées aux besoins du moment dans le respect de l’avancement de la personne.
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